Je suis tombé sur une vidéo d’archive datant de 1982
Il s’agissait d’un reportage sur Bernard Tapie.
On parlait de lui comme “ce jeune chef d’entreprise de 39 ans, qui a déjà plus de 6.000 salariés”.
6.000 salariés, à 39 ans…
Forcément, c’est énorme.
Et forcément, je me suis senti tout petit à côté.
Un tel niveau de réussite, à seulement 39 ans…
Incroyable.
Et le lendemain, je suis tombé sur un article
Un article expliquant que la veuve de Bernard Tapie vit aujourd’hui :
- Dans un 2 pièces loué pour elle par un ami ;
- Avec une retraite de 800 euros par mois ;
- Et avec 80 millions d’euros de dettes à rembourser.
Quel choc…
Cela nous rappelle combien l’important n’est pas dans les coups d’éclats ponctuels.
L’important, c’est la ligne d’arrivée.
A quoi cela sert d’avoir 6.000 salariés à 39 ans…
Si, 40 ans après, je laisse ma famille ruinée ?
Je souhaite bien sûr le meilleur à cette dame, comme à tous ceux qui rencontrent des difficultés
Mais je me dis que cette histoire peut nous inspirer, nous, investisseurs.
On peut toujours regarder celui qui a fait mieux que nous. Qui a plus. Qui a mieux réussi.
On peut parfois se sentir tout petit à côté.
Mais, particulièrement en investissement, nous sommes engagés dans un marathon, pas dans un sprint.
Et l’important est de passer la ligne d’arrivée, pas de briller au milieu du parcours.