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Investir en société (SCI, SAS, SARL, Holding) : ce qu’il faut savoir

Tout ce qu'il faut savoir avant de créer une holding immobilière

Si vous souhaitez investir dans l’immobilier, plusieurs options se présentent à vous : investir en société ou investir en nom propre.

Le nom propre est la manière la plus simple et la plus répandue. C’est un investissement direct où vous êtes le propriétaire direct, sans passer par un tiers. 

Sinon, vous pouvez investir en passant par une société. C’est ce que nous détaillerons dans cet article.. Nous vous présenterons aussi les différents fonctionnements, les avantages et les inconvénients de chaque option.

 

Investir en SCI 

Une Société Civile Immobilière (SCI) est une forme juridique de société civile qui permet la possession et la gestion d’un patrimoine immobilier.

Cette société ne peut être créée par une seule personne, il faut toujours être deux minimum. Cela concerne à la fois des personnes physiques et des personnes morales. C’est-à-dire qu’une personne qui fait déjà partie d’une SCI peut rejoindre votre SCI par le biais de la sienne. 

Ces personnes deviennent ainsi des associés qui gèrent ensemble le parc immobilier détenu par votre SCI. 

Important : l’objet des SCI est systématiquement patrimonial. Si vous décidez de faire une action commerciale, comme marchand de biens, les SCI ne seront pas compatibles.

 

Les différents types de SCI   

Il existe des SCI distinctes qui ont chacune des objectifs différents. Les avoir tous en tête est important pour décider quelle SCI est la plus adaptée à votre projet d’investissement immobilier.

 

La SCI de gestion-location : 

La SCI de gestion-location a pour but l’acquisition et la gestion de biens immobiliers pour les louer. Ce type de SCI vise donc la rentabilité avant tout. 

C’est une des formes de SCI les plus populaires, elle est particulièrement attractive pour les aspirants investisseurs.

 

La SCI familiale : 

Sans surprise, la SCI familiale est réservée aux membres d’une même famille. 

L’objectif de cette SCI est avant tout d’organiser la gestion des biens immobiliers d’une famille et de faciliter la transmission d’un membre à l’autre. 

Elle se distingue de la SCI de gestion-location puisqu’elle vise avant tout la préservation du patrimoine familial et non une quête de rentabilité.

 

La SCI construction-vente : 

Différente des deux précédentes, la SCI construction-vente répond à une logique de construction de plusieurs immeubles dans un unique but de vente

Elle est donc plutôt destinée à des promoteurs ou des constructeurs immobiliers. Ce n’est cependant pas une condition sine qua non et les particuliers qui désirent investir dans une construction-vente ont la possibilité de le faire. 

Si la totalité des immeubles est vendue, la SCI est automatiquement dissoute. 

Important : l’unique objet de cette SCI est la construction d’immeubles pour les vendre, elle n’est donc pas non plus compatible avec l’activité de marchand de biens. Si le terrain acheté initialement pour une construction de logements neufs est revendu en l’état, l’activité de construction-vente est caduque. Elle devient une activité de marchand de biens, ce qui bouleverse le régime fiscal auquel vous êtes soumis, et peut entraîner des pertes énormes.

 

La SCI d’attribution : 

La SCI d’attribution est spécialement conçue pour des projets immobiliers qui visent la division et l’attribution de propriétés aux associés selon leurs parts dans la société. 

Ce critère d’attribution distingue cette SCI des autres, qui visent plutôt une gestion patrimoniale sans nécessairement mener à une attribution précise des biens immobiliers. 

C’est une SCI souvent utilisée dans le cadre de projets immobiliers collectifs, comme des immeubles résidentiels ou des ensembles de bureaux.

 

La SCI professionnelle : 

La SCI professionnelle se constitue uniquement de patrimoines immobiliers liés à des activités professionnelles, qu’elles soient commerciales, artisanales ou libérales. 

Ces parcs immobiliers sont donc principalement composés de bureaux, locaux commerciaux, entrepôts ou encore laboratoires. 

Précisons que les associés de cette SCI ne sont pas obligés de travailler au sein des entreprises dont ils gèrent les locaux ; c’est une logique de détention, de gestion et de mise à disposition avant tout.

 

La SCI agricole : 

Comme la SCI professionnelle, la SCI agricole se concentre sur la gestion d’un patrimoine immobilier de nature professionnelle mais qui n’a qu’un usage agricole.
Tous les biens concernés peuvent ainsi être loués par l’intermédiaire de baux soumis au statut de fermage ; ce qui garantit le respect des règles spécifiques au secteur agricole et offre une protection accrue tant pour le bailleur que pour les différents professionnels.

 

La SCI de jouissance à temps partagé : 

Cette SCI est particulière dans la mesure où ses associés ont l’objectif de vivre à temps partiel dans les biens détenus. Ils conviennent ensemble des dates pour occuper, chacun leur tour, les lieux en question.
De par sa nature, cette SPI concerne surtout des biens immobiliers de vacances ou de loisirs, des maisons de vacances, des appartements en résidence de tourisme voire des bateaux.

Si vous souhaitez investir dans l’immobilier, plusieurs options se présentent à vous : investir en société ou investir en nom propre.

Le nom propre est la manière la plus simple et la plus répandue. C’est un investissement direct où vous êtes le propriétaire direct, sans passer par un tiers. 

Sinon, vous pouvez investir en passant par une société. C’est ce que nous détaillerons dans cet article.. Nous vous présenterons aussi les différents fonctionnements, les avantages et les inconvénients de chaque option.

 

Investir en SCI 

Une Société Civile Immobilière (SCI) est une forme juridique de société civile qui permet la possession et la gestion d’un patrimoine immobilier.

Cette société ne peut être créée par une seule personne, il faut toujours être deux minimum. Cela concerne à la fois des personnes physiques et des personnes morales. C’est-à-dire qu’une personne qui fait déjà partie d’une SCI peut rejoindre votre SCI par le biais de la sienne. 

Ces personnes deviennent ainsi des associés qui gèrent ensemble le parc immobilier détenu par votre SCI. 

Important : l’objet des SCI est systématiquement patrimonial. Si vous décidez de faire une action commerciale, comme marchand de biens, les SCI ne seront pas compatibles.

 

Les différents types de SCI   

Il existe des SCI distinctes qui ont chacune des objectifs différents. Les avoir tous en tête est important pour décider quelle SCI est la plus adaptée à votre projet d’investissement immobilier.

 

La SCI de gestion-location : 

La SCI de gestion-location a pour but l’acquisition et la gestion de biens immobiliers pour les louer. Ce type de SCI vise donc la rentabilité avant tout. 

C’est une des formes de SCI les plus populaires, elle est particulièrement attractive pour les aspirants investisseurs.

 

La SCI familiale : 

Sans surprise, la SCI familiale est réservée aux membres d’une même famille. 

L’objectif de cette SCI est avant tout d’organiser la gestion des biens immobiliers d’une famille et de faciliter la transmission d’un membre à l’autre. 

Elle se distingue de la SCI de gestion-location puisqu’elle vise avant tout la préservation du patrimoine familial et non une quête de rentabilité.

 

La SCI construction-vente : 

Différente des deux précédentes, la SCI construction-vente répond à une logique de construction de plusieurs immeubles dans un unique but de vente

Elle est donc plutôt destinée à des promoteurs ou des constructeurs immobiliers. Ce n’est cependant pas une condition sine qua non et les particuliers qui désirent investir dans une construction-vente ont la possibilité de le faire. 

Si la totalité des immeubles est vendue, la SCI est automatiquement dissoute. 

Important : l’unique objet de cette SCI est la construction d’immeubles pour les vendre, elle n’est donc pas non plus compatible avec l’activité de marchand de biens. Si le terrain acheté initialement pour une construction de logements neufs est revendu en l’état, l’activité de construction-vente est caduque. Elle devient une activité de marchand de biens, ce qui bouleverse le régime fiscal auquel vous êtes soumis, et peut entraîner des pertes énormes.

 

La SCI d’attribution : 

La SCI d’attribution est spécialement conçue pour des projets immobiliers qui visent la division et l’attribution de propriétés aux associés selon leurs parts dans la société. 

Ce critère d’attribution distingue cette SCI des autres, qui visent plutôt une gestion patrimoniale sans nécessairement mener à une attribution précise des biens immobiliers. 

C’est une SCI souvent utilisée dans le cadre de projets immobiliers collectifs, comme des immeubles résidentiels ou des ensembles de bureaux.

 

La SCI professionnelle : 

La SCI professionnelle se constitue uniquement de patrimoines immobiliers liés à des activités professionnelles, qu’elles soient commerciales, artisanales ou libérales. 

Ces parcs immobiliers sont donc principalement composés de bureaux, locaux commerciaux, entrepôts ou encore laboratoires. 

Précisons que les associés de cette SCI ne sont pas obligés de travailler au sein des entreprises dont ils gèrent les locaux ; c’est une logique de détention, de gestion et de mise à disposition avant tout.

 

La SCI agricole : 

Comme la SCI professionnelle, la SCI agricole se concentre sur la gestion d’un patrimoine immobilier de nature professionnelle mais qui n’a qu’un usage agricole.
Tous les biens concernés peuvent ainsi être loués par l’intermédiaire de baux soumis au statut de fermage ; ce qui garantit le respect des règles spécifiques au secteur agricole et offre une protection accrue tant pour le bailleur que pour les différents professionnels.

 

La SCI de jouissance à temps partagé : 

Cette SCI est particulière dans la mesure où ses associés ont l’objectif de vivre à temps partiel dans les biens détenus. Ils conviennent ensemble des dates pour occuper, chacun leur tour, les lieux en question.
De par sa nature, cette SPI concerne surtout des biens immobiliers de vacances ou de loisirs, des maisons de vacances, des appartements en résidence de tourisme voire des bateaux.

 

Les avantages d’investir en SCI 

Avec plus de 700.000 SCI en France d’après l’Insee, cette forme d’investissement a le vent en poupe. Cela s’explique par les nombreux avantages qu’elle présente. Voici les plus notables.

 

Une structure accessible et flexible

La SCI est accessible : au moment de la créer, vous n’avez pas besoin d’un capital de départ minimum. De plus, les apports peuvent être en numéraire mais aussi en nature (d’autres biens immobiliers).

La SCI jouit également d’une certaine flexibilité grâce à un cadre légal peu contraignant. 

Lors de la rédaction des statuts, les règles de gestion peuvent être librement établies. Cela veut dire que la gestion des assemblées générales, les procédures pour l’approbation des décisions importantes sont propres à chaque société en interne, il n’y a pas de cadre strict.
Vous pouvez ainsi créer une SCI sur mesure, adaptée à ce que vous souhaitez avec vos associés.

 

Votre patrimoine personnel est distinct de celui de la SCI 

Dans l’investissement immobilier, s’il y a des couacs, ils peuvent coûter très cher. Et, puisqu’il y a toujours une part de risque dans un placement, la hantise de ne pas être suffisamment protégé peut vite vous gagner. 

Avec la SCI, vous éliminez grandement le risque de voir votre patrimoine personnel amputé en cas de problèmes financiers.  

Sur le principe, la SCI sépare le patrimoine des associés et celui de la société. La responsabilité des associés est limitée à leurs apports.

 

Un parc immobilier potentiellement plus grand… 

Créer une SCI, cela signifie avoir des associés. Et avoir des associés, cela fait grossir vos capacités financières d’investissement.
Il devient donc plus facile d’obtenir des prêts bancaires et d’entreprendre des projets immobiliers plus ambitieux.

 

… Et plus diversifié 

Avec les SCI, vous avez la possibilité de détenir de l’immobilier direct (des immeubles, des résidences diverses, des bureaux et d’autres locaux professionnels). Vous pouvez aussi faire des acquisitions indirectes en achetant des parts de Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI) ou d’Organismes de Placement Collectif Immobilier (OPCI). Cela vous donne accès à un catalogue immobilier encore plus grand. Certaines SCPI se spécialisent justement dans la diversification du patrimoine immobilier, tant sur la typologie des biens que sur les secteurs géographiques (parfois même à l’étranger).

 

Un bouclier contre l’indivision 

En immobilier, quand on évoque la transmission des biens, le spectre de l’indivision n’est jamais très loin.
L’indivision signifie que les biens de la succession appartiennent indistinctement à tous les héritiers sans que leurs parts respectives ne soient matériellement individualisées. Cela peut parfois poser de sérieux problèmes car si les désaccords perdurent, rien ne se passe et la justice doit, à terme, trancher. 

Dans le cas de la SCI, les parts peuvent être cédées ou transmises selon les modalités prévues lors de la rédaction des statuts.

 

Une fiscalité souple et avantageuse

Le démembrement est possible en SCI, ce qui peut également générer des avantages fiscaux intéressants, comme la réduction des droits de donation ou de succession. 

En SCI, vous pouvez également choisir votre régime fiscal : impôt sur le revenu (IR) ou impôt sur les sociétés (IS). Selon votre situation et vos projets, ce choix fiscal peut s’avérer très intéressant pour obtenir des exonérations et des réductions.

 

Les inconvénients d’investir en SCI  

Nous le voyons, de nombreux avantages découlent d’un investissement en SCI. Cependant, il existe des contreparties. Voici les inconvénients majeurs.

 

Une SCI ne peut pas être unipersonnelle

Cela peut sembler absurde mais puisqu’il faut être au minimum deux pour créer une SCI, il faut trouver au moins un associé

Cela signifie quelqu’un de confiance, qui partage les mêmes ambitions et projets que vous, qui peut avoir une vision sur le long terme, etc.
Rien d’insurmontable mais cela peut quand même créer de longues réflexions et discussions avant de pouvoir monter sa SCI.

 

Les démarches sont contraignantes 

Nous avons évoqué plus haut la liberté d’action que constitue la création d’une SCI. Cependant, cette liberté se paie par des démarches administratives potentiellement pénibles et difficiles. 

En effet, la rédaction des statuts peut s’avérer complexe selon votre projet et vos objectifs. Souvent, il vaut mieux avoir recours à un notaire pour les rédiger, ce qui peut causer des coûts supplémentaires.

 

Un fonctionnement rigoureux

Avoir une gestion rigoureuse pour pouvoir minimiser les risques est indispensable en investissement

Cependant, les différentes contraintes de fonctionnement peuvent parfois paraître lourdes : garder trace de la comptabilité, des déclarations de résultats, la rédaction de procès-verbaux après chaque assemblée générale, l’approbation des comptes annuels, etc.

 

La responsabilité indéfinie des associés de la SCI

Nous le disions plus haut, votre patrimoine personnel est dissocié de celui de la SCI.
Mais la responsabilité des associés en SCI est indéfinie. Ce qui signifie qu’en cas de dettes de la SCI non couvertes par son patrimoine, les associés peuvent être appelés à contribuer sur leur patrimoine personnel.
A noter que le régime n’est pas solidaire : cette contribution est proportionnelle aux parts détenues, et non répartie de manière égale entre les associés.

 

La fiscalité des SCI : IR et IS  

En créant une SCI, vous avez la possibilité de choisir entre l’impôt sur le revenu (IR) et l’impôt sur les sociétés (IS). Nous vous répertorions les informations essentielles pour mieux comprendre les tenants et les aboutissants de chaque régime fiscal.

 

La SCI à l’IR : 

  • La SCI à l’IR est la structure la plus simple des deux options en termes de gestion. 
  • Elle offre la possibilité de la créer soi-même à un coût que l’on peut estimer entre 300 et 2000 euros. 
  • Elle est adaptée principalement à la location nue. Il est possible d’avoir des locations meublées mais pas plus de 10% du patrimoine de la SCI. Au cas où ce pourcentage est dépassé, la SCI est passible d’être soumise à l’IS. 
  • La SCI à l’IR se caractérise par sa transparence fiscale où les associés sont imposés sur les bénéfices (et non la société) ; chacun déclare sa quote-part de revenus. 
  • Elle permet une gestion moins contraignante sans comptabilité obligatoire et est une alternative à l’indivision.  
  • Les plus-values sont traitées comme celles des particuliers. Ce qui veut dire que les gains obtenus sur ces transactions sont imposés de la même manière que pour une vente d’un bien en direct. 
  • Changement de régime possible : vous pouvez passer de l’IR à l’IS.
 

La SCI à l’IS : 

  • La SCI à l’IS est un peu plus complexe dans sa gestion puisqu’elle inclut une comptabilité annuelle obligatoire
  • Ce qui entraîne des frais supplémentaires pour les services comptables, vous pouvez estimer entre 500 et 1000 euros supplémentaires par an.
  • Ce régime est obligatoire pour les locations meublées, dans la mesure où l’IR impose un pourcentage inférieur à 10%
  • L’accès à l’amortissement permet une fiscalité avantageuse grâce à la déduction de toutes les charges. La base imposable peut donc être sensiblement réduite.
  • Les associés peuvent choisir entre la distribution de dividendes ou la rémunération salariale (si les bénéfices sont suffisants.)
  • La SCI à l’IS est plus avantageuse pour les personnes situées dans des tranches d’imposition élevées. Par ailleurs, il est inutile de faire une SCI à l’IS lors de votre premier investissement, surtout si ce n’est qu’un appartement !
  • Ce régime favorise donc la constitution d’un patrimoine immobilier plus important et l’optimisation fiscale sur le long terme. Notamment grâce à l’imposition des plus-values mobilières avec un abattement à hauteur de 50% si la durée de détention du bien est entre 2 et 8 ans, et un abattement à hauteur de 65% si la durée de détention est supérieure à 8 ans.

 

Pour que ce soit d’autant plus parlant, voici un tableau récapitulatif entre la SCI à l’IR et à l’IS. 

Critère

SCI à l’IR

SCI à l’IS

Coût de création

De 300 à 2000 euros 

De 300 à 2000 euros + 500 à 1000 euros/an (comptabilité)

Location acceptée

Nu principalement, tolérance de 10% en meublée

Meublée obligatoirement

Imposition des bénéfices

Directement au nom des associés

À l’impôt sur les sociétés au niveau de la SCI

Frais d’acquisition des immeubles

Non-déductibles fiscalement

Déductibles du résultat imposable 

Amortissement du bien immobilier

Pas de déduction fiscale

Déduction du résultat imposable

Charges déductibles

Travaux d’entretien et de réparation

Primes d’assurance

Provisions pour charges de copropriété

Frais de gestion

Taxe foncière et assimilée

Intérêts d’emprunt

Travaux d’amélioration ne constituant pas des travaux de construction ou d’agrandissement 

Toutes les charges engagées dans l’intérêt de la société

Imposition de l’associé personne physique sur les bénéfices

 

Imposition directe des bénéfices à l’IR au nom de l’associé, dans la catégorie des revenus fonciers

Imposition uniquement en cas de distribution de dividendes (IR sur les revenus de capitaux mobiliers)

Imposition de l’associé personne physique sur les plus-values de cession de biens immobiliers

Imposition en tant que plus-value immobilière

Pas d’imposition personnelle, imposition au niveau de la société

Imposition de l’associé personne physique sur les cessions de parts

Imposition en tant que plus-value immobilière

Imposition en tant que plus-value sur valeurs mobilières 

 

Pour encore mieux comprendre toutes ces subtilités fiscales, vous pouvez directement suivre notre formation Fiscalité maîtrisée où une série de vidéos est dédiée à l’investissement en nom propre et en société, détaillant tous les éléments présentés ici !

 

Les autres options : investir en SAS et en SARL familiale

Si vous ne voulez pas choisir une SCI, vous avez la possibilité d’investir en SAS.

 

Investir en SAS 

La Société par Actions Simplifiées (SAS) est, dans son fonctionnement et ses possibilités pour l’investissement immobilier, très proche de la SCI à l’IS.

 

Les caractéristiques de la SAS : 

Il est néanmoins important de faire un point des principales caractéristiques de ce type de société : 

  • Pas de capital social minimum (1 euro)  
  • Elle nécessite des statuts qui régissent son fonctionnement
  • Il ne peut y avoir qu’un président  
  • La responsabilité des associés est limitée au montant de leurs apports. Mais, en cas de prêt, la banque demande d’être caution personnelle 
  • Comptabilité obligatoire
 

Ce qui diffère de la SCI : 

Vous le voyez, cela ressemble de près à la SCI. Il existe cependant deux différences majeures : 

  • Au sein d’une SAS, il est possible d’être seul associé, cela devient alors une Société par Actions Simplifiées Unipersonnelle (SASU). Ce qui offre un champ de liberté d’action impossible avec la SCI. 
  • Autre différence : la SAS a un objet commercial, contrairement à l’objet civil de la SCI. Elle est donc soumise par défaut à l’impôt sur les sociétés. Il reste possible d’être sous le régime de l’IR mais cela demande d’être étudié au préalable pour savoir si c’est avantageux selon votre projet. De plus, être à l’IR n’est possible que quand votre SAS a moins de 5 ans. Au-delà, l’IS devient obligatoire.
 

Investir en SARL familiale 

La Société À Responsabilité Limitée est une autre option pour investir dans l’immobilier.

 

Les caractéristiques de la SARL familiale : 

  • Elle se rapproche de la SCI familiale dans le sens où elle est réservée aux membres d’une même famille. Cela comprend également les conjoints et partenaires liés par un PACS. 
  • De la même manière que la SAS, la responsabilité des associés est limitée au montant des apports.
  • Fiscalement, la SARL familiale permet d’être soumis à l’IR à vie, contrairement aux 5 ans maximum pour la SARL classique.
  • Il s’agit de la seule solution en société pour faire du meublé à l’IR
 

Les inconvénients d’investir en SARL familiale : 

Cependant, la SARL familiale ne convient pas à tous les projets, bien au contraire. 

C’est un statut hybride et très spécifique. En effet, il combine à la fois les caractéristiques d’une société de personnes et de capitaux. C’est un point positif pour la proximité relationnelle, tout en profitant de régimes fiscaux intéressants

Mais ces avantages ne peuvent être perçus que dans certains cas de figure et l’exclusivité familiale crée une barrière pour la majorité des investisseurs.
Si vous êtes dans une SARL familiale soumise à l’IR, la déduction de la rémunération du gérant est impossible, ce qui limite la possibilité de réduction du bénéfice imposable de la société.

 

Le cas de la holding 

Dernière société à aborder : la holding. 

C’est un peu un terme à la mode, beaucoup d’investisseurs rêvent d’avoir une holding, mais savez-vous vraiment de quoi il s’agit ?

 

Qu’est-ce qu’une holding ? 

Une société holding est une personne morale qui détient des participations dans d’autres sociétés, comme des SCI, des SARL familiales ou des SCPI. Ces participations peuvent être très faibles comme élevées, il n’y a pas de règle absolue. 

Par ailleurs, la holding peut être passive comme active au sein de ses sociétés. C’est-à-dire qu’elle peut aussi bien rendre service à ses filiales comme ne rien faire du tout. 

Son but premier reste de regrouper des investisseurs qui ont un projet commun et elle permet surtout de maîtriser son imposition personnelle.

 

Pourquoi opter pour une holding ? 

Comme les autres sociétés, la holding présente de nombreux avantages.

 

Pour avoir plusieurs choix ! 

Avec une société holding, vous pouvez décider de plusieurs aspects. 

D’abord, le statut. Une société holding est une caméléone : vous pouvez décider de lui faire prendre la forme d’une SAS, d’une SASU, d’une SARL, d’une EURL. En somme, vous pouvez l’adapter au mieux selon votre projet. 

Fiscalement, vous avez aussi le choix entre l’IR et l’IS. Là encore, à vous de voir ce qui est le plus pertinent selon votre situation.

 

Pour optimiser votre fiscalité

Du choix du régime fiscal peuvent découler plusieurs manières d’optimiser son portefeuille.

Nous ne pouvons pas tout détailler dans cet article mais le régime mère-fille permet aux sociétés mères de bénéficier d’une exonération d’IS des dividendes provenant des sociétés filiales. 

À ce régime, vous pouvez faire cumuler l’intégration fiscale. C’est quand une société mère se constitue seule redevable de l’impôt sur les sociétés, pour l’ensemble du groupe qu’elle forme avec ses filiales. Cela entraîne une seule imposition pour la totalité des sociétés qui forment la holding.

 

Bon à savoir

L’intégration fiscale n’est possible que si toutes les sociétés de la holding sont à l’IS. D’où l’importance de bien se renseigner au préalable sur les éventuelles optimisations…

 

Pour faciliter le dialogue avec certaines banques 

Convaincre les banques, c’est un cheval de bataille pour tous les investisseurs immobiliers. 

Bonne nouvelle, dans certains cas, avoir une holding vous met dans les meilleures dispositions pour décrocher vos différents crédits. 

En effet, certaines banques voient les sociétés holding d’un très bon œil, considérant qu’il s’agit d’une véritable marque de professionnalisme et de savoir-faire. 

De plus, quand votre holding est bien capitalisée, c’est un synonyme de bonne gestion et cela offre une sécurité supplémentaire aux banques.

 

Dans quel cas opter pour une holding ?

Malgré ces avantages, il faut garder à l’esprit qu’une société holding n’est clairement pas faite pour tous les investisseurs

Si vous débutez, vous pouvez oublier. Idem si vous ne possédez qu’un bien, surtout si ce n’est qu’un appartement. 

Une société holding peut être utile si vous faites plutôt partie de ces profils : 

  • Vous avez un revenu ou des revenus fonciers importants. Nous estimons que c’est le cas avec un taux de rendement immobilier, le TRI, supérieur à 30%
  • Vous souhaitez vous constituer un parc immobilier important, c’est-à-dire plusieurs dizaines de biens.
  • Vous n’avez pas d’objectif de revente immédiate (pour prendre le temps de vous constituer un gros parc immobilier) 

Voilà, vous savez désormais tout sur l’investissement en société ! 

Qu’il s’agisse d’une SCI, d’une SAS, d’une SARL familiale ou d’une holding, n’hésitez pas à explorer tous ces sujets plus en détails à l’aide de nos formations. Elles sont complètes avec un suivi personnalisé pour bien comprendre ce qui est le plus adapté à votre situation et vos projets.

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