Il y a quelques jours, j’étais au téléphone avec un assureur
Il doit m’assurer pour un prêt immobilier.
Il s’agit de l’achat de l’entrepôt de 1.000 m2 dont l’une des entreprises que nous rachetons est locataire.
L’assureur m’a posé la question suivante :
“Faites-vous plus de 20.000 km par an en voiture pour raison professionnelle ?”.
En entendant cette question, je me suis dit que finalement, le trader et l’assureur font le même métier.
Je m’explique.
Le trader et l’assureur se basent sur des probabilités
L’assureur calcule la probabilité que nous ayons un accident, et ajuste son tarif en conséquence.
Le trader calcule la probabilité que l’actif monte, et ajuste son niveau d’entrée (et de sortie) en conséquence.
Quand on parle de trading, il y a 2 types de personnes
Ceux qui n’y croient pas.
Et ceux qui pensent au contraire que ça marche à tous les coups.
Les premiers (ceux qui n’y croient pas)…
Se disent que personne ne peut savoir si le cours d’un actif va monter ou baisser.
Il est inutile de leur expliquer que si les banques emploient des milliers de traders…
C’est qu’il doit bien y avoir une raison.
Pour ces gens, banque + trader = Jérôme Kerviel qui perd des milliards…
Preuve supplémentaire à leurs yeux que ça ne marche pas.
C’est un peu comme dire que les avions, ça ne fonctionne pas, sous prétexte qu’il y a eu un accident la semaine dernière
Alors que l’avion est statistiquement le moyen de transport le plus sûr au monde.
Mais peu importe, on ne peut pas raisonner des gens qui ne réfléchissent pas.
Les seconds (ceux qui croient que ça marche à tous les coups)…
Sont très vite déçus du trading.
Pourquoi ?
Parce que… c’est comme l’assurance. Ça ne marche pas à tous les coups.
Quand l’assureur me demande si je fais plus de 20.000 km par an
Et que je réponds “non”.
Ça ne veut pas dire que je ne vais pas avoir d’accident de voiture.
Ca veut simplement dire que, statistiquement, j’ai plutôt moins de chances d’avoir un accident de voiture que celui qui fait plus de 20.000 km par an.
Mais pour lui, c’est moins risqué que si j’avais répondu “oui”.
L’assureur travaille avec les probabilités
Il prend en compte tout un tas de données (âge, revenu, profession, fumeur, nombre de km parcourus…).
Et il essaie de couvrir les gens qui présentent le moins de risques.
Le trader aussi travaille avec les probabilités
Il sait qu’une action ou crypto a 50 % de chances de monter, et 50 % de chances de baisser.
Mais il sait aussi que si certains facteurs sont réunis, cette probabilité peut passer à 60 / 40. Ou à 75 / 25.
Ça ne veut pas dire que l’action va forcément monter
Ca veut simplement dire qu’elle a 75 % de chances de monter.
Le trader va donc essayer d’être positionné sur des actifs qui sont à 75 % de chances de hausse.
Encore une fois, ça ne veut pas dire que ça va forcément monter.
Tout comme faire plus de 20.000 km par an ne veut pas dire qu’on aura forcément un accident.
Mais ça a plutôt plus de chances d’arriver.
Je fais du trading depuis des années
Et chaque jour, des milliers de traders (indépendants, ou salariés de banques) font du trading.
Nous ne connaissons pas l’avenir.
Notre métier, c’est simplement de nous exposer à des positions qui ont plus que 50 % de chances de monter.
Comme les assureurs, nous jouons avec des probabilités.
Connaître et comprendre les paramètres qui permettent de repérer les actifs intéressants, ça prend des années
Vous n’avez probablement pas le temps, pas l’énergie de vous lancer là-dedans.
Faut-il pour autant laisser passer l’opportunité et se dire “ce n’est pas pour moi”.
Non.
Tous les matins, je me positionne sur des actifs qui ont 75 % de chances de monter
Et tous les matins, j’envoie ces positions à plusieurs centaines de personnes…
Qui se contentent de prendre exactement la même position.
Ça leur prend 5 minutes.
C’est pour cela que ce service s’appelle The 5 Minutes Trading.