Réussir ne dépend pas uniquement de stratégies concrètes, de bons investissements ou de développement d’offres parfaites. Si cela suffisait, beaucoup plus de gens auraient des business rentables et épanouissants.
Avoir toutes les clés ne suffit pas toujours car l’inconscient influence nos actions, de manière invisible mais puissante.
Votre inconscient peut être un obstacle majeur, voire votre pire ennemi, à l’atteinte de vos objectifs.
Dans cet article, nous faisons la lumière sur les barrières que l’inconscient peut créer, sans même que l’on s’en rende compte.
Pourquoi les solutions seules ne suffisent-elles pas ?
Le savoir est une arme, mais comme toutes les armes, il faut savoir les utiliser. Vous pouvez avoir en main toutes les informations nécessaires pour la réussite, suivre les formations les plus qualitatives, lire des livres inspirants et explicatifs, etc., vous n’arriverez pas à atteindre vos objectifs si vous êtes incapable d’appliquer ce savoir dans la pratique.
Prenez l’exemple de la nutrition. Nous connaissons tous les règles de base et les contours d’une alimentation saine ; pourtant, certaines personnes ne parviennent pas à manger de manière équilibrée.
Pourquoi ? Parce que leur cerveau a pris l’habitude d’associer certains aliments à du réconfort. Ainsi, se nourrir de gâteaux, de chocolat ou de chips devient une béquille pour gérer des états d’âme, des périodes de stress ou de tristesse, etc.
Même avec les meilleures intentions et toutes les informations en tête, notre inconscient peut nous pousser à des comportements contraires, que l’on désapprouve sur le principe.
Ce même schéma se répète dans le monde des affaires. On peut avoir la recette du succès sous les yeux et ne pas parvenir à l’appliquer. Il ne suffit donc pas d’avoir les solutions, il faut aussi savoir maîtriser son inconscient pour pouvoir les mettre en application.
L’inconscient est le maître de nos actions
Connaissez-vous le toxoplasme ?
C’est un parasite qui contrôle le comportement d’une souris. Pour survivre et se développer, le toxoplasme a besoin d’un autre corps pour se reproduire. Alors, ce parasite pousse la souris à avoir des comportements dangereux qui la poussent à se rapprocher d’un chat, par exemple.
Cela ne va pas dans son intérêt, et pourtant, cette force extérieure parvient à faire plier sa volonté.
L’inconscient, c’est notre toxoplasme.
Pour bien comprendre son impact, il faut savoir que 90% de notre fonctionnement cérébral lui est attribué.
Dès l’enfance, l’inconscient se forme et absorbe tout ce qui nous entoure : les comportements, les croyances et les valeurs.
Ces influences précoces deviennent des schémas qui guident notre vie, sans que nous en soyons toujours conscients. C’est ainsi que l’inconscient finit par décider d’une grande partie de ce que nous faisons, de ce que nous pensons, et même de nos choix de consommation.
Il influe sur des aspects aussi divers que notre manière de voter ou la façon dont nous réagissons face à une opportunité et la décision que l’on prendra.
Par chance, nous sommes dotés d’un cerveau tout de même plus puissant que celui des souris et nous pouvons reprogrammer notre inconscient.
Mais pour le corriger, il faut déjà identifier les différents comportements qui nous freinent.
Les comportements inconscients qui sabotent notre réussite
Nous listons ci-dessous toute une série de comportements inconscients.
L’idée est de vous aider à vous situer parmi eux, peut-être vous vous reconnaîtrez dans certains. Avoir conscience des blocages est une première étape pour les dépasser.
Néanmoins, nous ne sommes pas des professionnels de santé et tout ce que nous répertorions ici n’est que le fruit de nos expériences diverses, en espérant que cela vous éclaire au maximum.
La peur du changement
Pour progresser, il faut forcément changer des éléments : tester une nouvelle approche, faire des promotions, modifier votre offre, agrandir votre structure, changer de clientèle, etc.
Dans tous les cas, cela demande de prendre des décisions et une modification de cap.
Ces changements peuvent être réjouissants pour certains ; pour d’autres, c’est paralysant.
Exemple : nous avons connu quelqu’un qui devait partir à l’étranger, pour obtenir un poste formidable, dans un pays ensoleillé, avec un niveau de vie bien supérieur. Tout semblait se dessiner parfaitement, jusqu’au dernier moment. Le conjoint de cette personne a décidé de faire marche arrière juste avant de prendre l’avion, pris d’angoisse à l’idée de quitter tout ce qu’il connaissait et qui avait été construit ici.
Cette peur manifeste du changement a gâché une chance unique de vivre une expérience hors du commun et d’avoir une vie potentiellement plus satisfaisante.
La peur de réussir
Là encore, nous avons connu des personnes qui avaient tout en main pour parvenir jusqu’à une réussite éclatante. Tout était parfaitement huilé pour que plusieurs affaires aboutissent et deviennent très intéressantes et lucratives ; mais, lorsqu’il s’agissait de faire les derniers ajustements ou de prendre les bonnes décisions, ces personnes s’auto-sabotaient en prenant des virages totalement contraires ou des décisions absurdes.
Ces personnes sont compétentes mais, inconsciemment, elles s’éloignent naturellement de la réussite quand elles s’en approchent trop.
Cultiver le rôle de victime
Certaines personnes adoptent naturellement une posture de victime, et ce même quand tout va bien ou que ce sont des problèmes mineurs.
Elles cherchent constamment l’attention et la sympathie des autres, en se concentrant uniquement sur les aspects négatifs de leur situation. C’est en se plaignant que ces personnes ont l’habitude d’obtenir l’attention et le réconfort qu’ils recherchent.
Cet état d’esprit les maintient malheureusement dans une spirale d’échecs, puisqu’elles ne voient jamais les opportunités sous un jour positif.
Avoir un égo surdimensionné
À l’inverse, certaines personnes considèrent être les meilleures et rien ne peut les déstabiliser. Pour autant, une telle confiance en soi peut vite agacer ou poser des problèmes dans les affaires, sachant que l’on peut difficilement construire quoi que ce soit sans un minimum de collaboration.
Exemple : vous dialoguez avec votre banque pour un achat immobilier, vous vous rendez compte que ce n’est pas le banquier habituel qui se charge des négociations. Ce nouveau banquier vous paraît particulièrement désagréable, il vous prend de haut et vous sentez que vous devez d’autant plus batailler pour le convaincre.
Si vous disposez d’un trop gros ego, vous risquez de prendre les choses personnellement, vous braquer et saboter vous-même la négociation.
Bien sûr, en négociation, il est important de se faire respecter et d’être sûr de son projet ; néanmoins, il faut également prendre sur soi parfois, si le jeu en vaut vraiment la chandelle, et faire quelques compromis.
En tout cas, avoir ce genre de comportements n’appelle pas à la nuance et peut devenir destructeur à long terme.
La peur de perdre
Parfois, des personnes sont tellement tétanisées par les risques qu’ils passent à côté d’opportunités presque sûres.
Même avec une chance de succès de 99%, ils peuvent être paralysés par la peur du 1% d’échec. Pourtant, rien n’est sûr à 100% dans le monde des affaires ou en investissement, même s’il est possible de limiter les risques au maximum.
Pour gagner, il est obligatoire de prendre le risque de perdre. Et, plus le risque de perte est grand, plus les gains potentiels sont énormes.
Malheureusement, ce comportement condamne à l’inaction ; ce qui condamne ces personnes à ne rien gagner de significatif.
Le mépris du travail acharné
Ce n’est pas quelque chose que nous avons croisé régulièrement mais c’était assez marquant pour que nous le listions ici.
On nous a déjà dit que le travail acharné était vulgaire et que seules les personnes vraiment talentueuses peuvent réussir sans effort.
C’est évidemment une absurdité car la réussite, dans la majorité des cas, exige des efforts constants et l’on ne peut jamais sous-estimer les résultats d’un travail rigoureux.
Le refus du conflit
Certaines personnes ne supportent pas les conflits et préfèrent les éviter à tout prix.
Pourtant, en réalité, il vaut mieux de bons conflits qu’une mauvaise paix factice. Il vaut toujours mieux affronter les problèmes dès qu’ils surgissent, plutôt que de les mettre sous le tapis et faire comme s’ils n’existaient pas.
En faisant cela, ces personnes se mettent des œillères et ne peuvent pas progresser ; pire, elles affrontent souvent des problèmes bien plus graves plus tard, à force de laisser des conflits grandir progressivement.
La paranoïa
Parfois, nous avons rencontré des gens qui étaient persuadés que tout le monde voulait leur voler leur argent et/ou leur réussite.
Ce type de méfiance constante n’a bien sûr rien de sain puisqu’elle empêche de nouer des relations de confiance et de travailler en équipe, ce qui est pourtant essentiel pour réussir.
Ces personnes finissent par agacer ou bien s’isolent.
La peur de décevoir
Une des peurs majeures que l’on forge dès l’enfance consiste à avoir peur de décevoir, notamment nos parents, qui résulte parfois à une peur de l’abandon
Certaines personnes vivent la vie que leurs parents ou leur entourage ont voulu pour elles, mais passent à côté de leur propre bonheur.
Elles finissent par occuper des postes prestigieux, mais sont profondément insatisfaites, car elles n’ont pas écouté leurs propres aspirations. Ils vivent ainsi une vie désalignée avec leurs véritables envies.
Le besoin de briller
Certaines personnes ont besoin d’attention et cherchent à impressionner les autres systématiquement, notamment à travers des démonstrations de richesse ou de succès.
Le problème, c’est que cela attire souvent les mauvaises personnes.
Ce comportement inconscient peut mener à des relations superficielles, basées sur l’apparence plutôt que sur des valeurs plus profondes.
Ne jamais reconnaître ses torts
Ce comportement se rapproche un petit peu de l’égo surdimensionné. Il s’agit de personnes qui sont incapables d’admettre leurs erreurs. C’est évidemment un comportement problématique qui conduit à de la mauvaise foi systématique et à un manque de respect des autres.
Or, reconnaître ses torts est une marque de maturité et permet souvent d’apaiser les éventuels conflits au sein d’un groupe ou d’une entreprise.
Comment reprendre le contrôle sur son inconscient ?
Là encore, nous n’avons pas de solution miracle mais nous parlons par expérience. Nous-même avons des comportements inconscients et nous nous sommes retrouvés face à des situations périlleuses qui ont demandé des remises en question.
Pour surmonter ces comportements, vous devez d’abord les identifier et voir quelles en sont les causes.
Cela demande donc de l’introspection et du pragmatisme.
Il faut apprendre à vous regarder en face, à analyser vos actions et à identifier pourquoi vous agissez ainsi.
Exemple : pourquoi je mange si je n’ai pas faim ? C’est là que je peux me demander si c’est pour me réconforter suite à une contrariété ou une autre humeur négative.
Ensuite, vient le moment de la recherche de solutions.
Soit vous cherchez à vous contrôler et à résister aux pulsions envoyées par votre inconscient. Soit vous agissez concrètement et vous videz vos placards, pour n’avoir rien à vous mettre sous la dent à la prochaine crise de ce genre.
Dans tous les cas, à vous d’adopter l’approche la plus rationnelle pour faire face à vos comportements inconscients.
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