Quand on me pose la question :
“Que faites-vous dans la vie ?”
Je suis toujours étonné.
Comme si on avait le choix…
De manière pragmatique, nous devrions tous être en train de faire la même chose
Le métier que l’on exerce à un moment “T” n’est qu’un moyen
Evidemment, c’est mieux si on l’aime.
Mais il y a peu de métiers que l’on pourra aimer durant 40 ans.
Je connais des médecins ou des architectes qui étaient passionnés à 30 ans, mais qui à 50 ans en ont juste marre.
En revanche, la liberté, on peut la savourer à l’infini.
Si vous arrêtez un automobiliste et que vous lui demandez ce qu’il fait
Il ne va pas répondre “je conduis”.
Il va répondre “je vais à tel endroit”.
Quand on nous demande ce que l’on fait dans la vie
On ne devrait pas répondre “dentiste”, “commercial” ou “ingénieur”
On devrait répondre, comme le conducteur “j’avance vers ma liberté”.
Et au lieu de demander aux gens “que faites-vous dans la vie ?”
Nous devrions demander :
“Par quel moyen êtes-vous actuellement en train d’avancer vers votre liberté ?”.
Mais je sais bien qu’on nous regarderait bizarrement.
Voilà des années que je suis libre
Et je repense souvent à mes anciens collègues.
Pour qui rien n’a changé.
Voilà des années que j’écris cette newsletter
Et je pense souvent aux millions de français qui n’y sont pas abonnés.
Et pour qui sûrement rien ne changera jamais.
On ne peut pas atteindre un objectif si on ne sait pas qu’il existe.
Je pense à ces jeunes de 20 ou 25 ans
Qui commencent une vie professionnelle sans direction.
Ils ne visent pas la liberté. Simplement parce qu’ils ne savent pas que c’est possible.
Ils deviennent “dentiste”, “commercial” ou “ingénieur” à défaut de mieux
Ils ne cherchent pas à construire leur liberté.
Ils cherchent à faire comme on leur a dit.
A “avoir un travail”.
Si vous lisez cette newsletter vous êtes déjà dans le top 1 %
Le top 1 % des gens qui savent que c’est possible.
Le top 1 % des gens qui construisent leur liberté.
Le top 1 % qui avance, alors que les autres tournent en rond.
Les autres sont des automobilistes qui tournent au hasard, sans but
Et qui se moqueraient de nous s’ils connaissaient notre but.
Car ils ignorent qu’il est possible d’en avoir un.
On devrait tous avoir le même métier
