Voici les 3 erreurs que vous ne devez surtout pas commettre en immobilier.
1 – Ne pas négocier le séquestre dès l’offre
Une offre d’achat ne doit pas contenir seulement le prix d’achat
C’est le moment où jamais de régler tout un tas de détails très importants.
Notamment… le séquestre.
Pour rappel, un achat immobilier comporte 3 étape :
Etape 1 : l’offre
Vous dites au vendeur “je vous propose 100.000 euros pour votre appartement”.
Etape 2 : le compromis
Signé chez le notaire, il vous engage. Et c’est là que vous versez le “séquestre”.
Etape 3 : l’acte de vente
Signé chez le notaire une fois le crédit bancaire obtenu.
Le séquestre est la somme que vous bloquerez chez le notaire entre la signature du compromis de vente, et la signature de l’acte définitif
Souvent, c’est 10 % du prix du bien.
Personne n’a envie de bloquer 10 % du prix du bien pendant des mois.
Par conséquent, dans l’offre, écrivez toujours “pas de séquestre”, ou “séquestre de ___ euros” afin d’éviter que l’on vous demande de bloquer une somme importante.
2 – Ne pas prendre d’assurance loyers impayés
Si un locataire cesse de vous payer, vous n’avez aucun recours rapide
La procédure va être longue et coûteuse.
En revanche, si vous avez une assurance loyers impayés, l’assurance vous paiera à la place du locataire pendant toute la durée de la procédure.
Avoir une bonne assurance loyers impayés ou un bon garant n’est pas une option.
3 – Ma plus grosse erreur : ne pas négocier une large enveloppe travaux
En plus du crédit immobilier, négociez toujours une enveloppe travaux.
Même si aucun travaux n’est nécessaire !
Pourquoi ?
Si vous n’utilisez pas l’enveloppe travaux, elle ne vous coûte rien.
En revanche, au moindre imprévu, vous serez content d’avoir cette enveloppe de disponible.
Et négociez l’enveloppe la plus large possible
Si vous estimez vos travaux à 20.000 euros, demandez 30.000.
Encore une fois, si vous ne les dépensez pas, ça ne vous coûtera rien.
Mais vous serez bien content de les avoir en cas d’imprévu !