Pour beaucoup, la fiscalité est difficile à comprendre ou à appréhender. Pourtant, comprendre certains principes de base est primordial pour exploiter les mécanismes légaux et faire en sorte de réduire votre imposition efficacement.
Dans cet article, nous vous présentons différentes stratégies pour que vous puissiez maîtriser votre fiscalité.
En développant votre activité, les impôts deviendront vite votre première préoccupation
Il est parfois légitime de se demander pourquoi les personnes assez riches parlent autant d’impôts. On se dit aisément qu’ils gagnent plus, et que c’est donc normal qu’ils acceptent de payer plus.
Or, c’est un raisonnement un peu simpliste. En fait, plus vous touchez de revenus, et plus les impôts sont importants mais, surtout, ils deviennent votre première dépense.
Contrairement aux dépenses quotidiennes qui augmentent de manière linéaire avec les revenus; les impôts augmentent de manière exponentielle. On se retrouve alors vite avec des impôts qui font le double, le triple (voire plus) du montant de son loyer.
C’est pour cela que les impôts deviennent vite la première préoccupation ; plus vous êtes riche, plus les impôts sont omniprésents. C’est pourquoi vous devez absolument comprendre les bases de l’optimisation fiscale, car une mauvaise gestion peut littéralement paralyser l’expansion de votre patrimoine sur le long terme.
Vous pouvez optimiser mais ne fraudez jamais
Avant d’aller plus avant sur les stratégies, nous tenons à préciser que l’optimisation est légale et qu’elle ne doit jamais s’apparenter à de la fraude. La fraude est évidemment illégale et nous vous déconseillons fortement de jouer avec le fisc.
La tentation de frauder pourrait être grande par moments, surtout quand l’imposition devient particulièrement élevée. Mais le fisc est une machine énorme et implacable ; cela existe depuis des siècles et il est très difficile de contourner leur vigilance.
Vous pouvez réussir à frauder pendant un temps mais, tôt ou tard, vous serez pris, et les conséquences seraient désastreuses.
Le jeu n’en vaut jamais la chandelle ; car même si vous n’êtes pas attrapé immédiatement par le fisc, vous ne serez jamais tranquille d’esprit en sachant que vous êtes passible de condamnations en cas de problèmes. Parfois, il suffit d’un seul grain de sable pour tout enrayer.
Avec l’optimisation fiscale, vous n’échappez pas aux impôts, vous faites seulement en sorte de comprendre les règles et vous les utilisez à votre avantage, intelligemment et pertinemment.
La règle de base : comprendre la différence entre l’IR et l’IS
Tout d’abord, il faut connaître la différence entre l’impôt sur le revenu (IR), auquel sont soumis les particuliers, et l’impôt sur les sociétés (IS), auquel sont soumises les entreprises.
Les contribuables à l’IR sont souvent les grands perdants, car cet impôt est calculé avant les dépenses.
En d’autres termes, vous gagnez de l’argent, puis vous payez vos impôts, et seulement ensuite vous pouvez dépenser le reste.
À l’inverse, l’IS permet aux entreprises de payer d’abord leurs dépenses avant d’être imposées sur le reste.
Ce qui permet évidemment une marge de manoeuvre considérable pour réduire la facture fiscale, notamment en augmentant les dépenses professionnelles.
En tant que dirigeant d’entreprise, vous pouvez donc minimiser les revenus soumis à l’IR en vous versant le strict minimum nécessaire pour vivre, et en maximisant les dépenses qui peuvent être imputées à votre société.
Vous payez ainsi moins d’IR, tout en diminuant également l’IS, car les dépenses déductibles viennent réduire le bénéfice imposable de votre entreprise.
La justification des dépenses pour les passer sur votre société
Un autre principe de base à comprendre, si vous faites passer des frais dans votre société, vous devez toujours pouvoir les justifier.
Il faut que chaque dépense soit liée à l’activité de votre entreprise et que ce soit crédible ; vous ne pouvez pas faire passer des dépenses qui répondent à des besoins personnels déguisés grossièrement.
Pour savoir si une dépense est acceptable, demandez-vous : “si c’était un de mes salariés qui faisait cette dépense, est-ce que je l’accepterais ?”
Exemple : si un de vos salariés fait un repas avec un client ou un partenaire commercial pour discuter d’un projet professionnel, la dépense est évidemment justifiée et doit logiquement être à la charge de la société.
En revanche, s’il veut faire financer un dîner luxueux un dimanche soir dans une station balnéaire éloignée, sans motif professionnel clair ; jamais vous n’accepteriez de le lui payer, et à juste titre, puisque cela répond à une logique de loisirs personnels et non d’un besoin professionnel.
Vous devez appliquer la même rigueur avec vous-même, et toutes vos dépenses d’entreprise seront justifiées, et vous n’aurez aucun problème.
Exemples d’optimisation fiscale
Louer une partie de votre logement à votre société
Une des méthodes d’optimisation les plus courantes consiste à louer une partie de votre domicile à votre société pour en faire un bureau.
Que vous soyez propriétaire ou locataire, vous pouvez facturer un loyer à votre entreprise pour l’espace que vous utilisez à des fins professionnelles.
Exemple : si vous vivez dans un appartement de 100 mètres carrés et que vous utilisez 10 mètres carrés pour un bureau, vous pouvez facturer à votre société 10% de votre loyer.
Évidemment, cette proportion doit être justifiable et raisonnable.
Vous ne pouvez pas facturer des montants disproportionnés, il faut que cela reste cohérent avec votre loyer et votre surface.
Investir dans l’immobilier via votre société
Plutôt que de louer des bureaux, vous pouvez acheter différents biens immobiliers via votre société ou votre holding, puis louer cet espace à votre entreprise.
En faisant cela, vous faites croître votre patrimoine immobilier tout en bénéficiant d’une déduction fiscale pour les loyers versés à vous-même en tant que propriétaire.
Attention : le montant du loyer que vous facturez à votre société doit correspondre à ceux du marché. Des prix artificiellement bas ou élevés risquent de vous mettre en difficulté en cas de contrôle fiscal.
Optimiser vos déplacements
Si vous voyagez régulièrement pour votre entreprise, vous pouvez déduire certains déplacements, à condition de pouvoir les justifier, là encore.
N’hésitez pas d’ailleurs à tirer profit de cette situation. Si vous affectionnez particulièrement une ville, faites en sorte d’y investir ou d’y faire des affaires.
Cela vous permet de passer une partie de vos frais de déplacement sur votre société en les justifiant par des rendez-vous professionnels ou des inspections de biens immobiliers, tout en profitant des lieux que vous aimez.
Financer une voiture de fonction et autres objets liés à votre activité professionnelle
Pour réduire vos impôts, vous pouvez évidemment acheter et utiliser une voiture de fonction.
Vous pouvez également utiliser votre véhicule personnel pour des déplacements professionnels et facturer à votre société des indemnités kilométriques.
De la même manière, vous avez besoin d’un matériel informatique et téléphonique pour pouvoir travailler. Tous ces achats peuvent facilement se justifier auprès du fisc, à condition là encore d’être raisonnable et de ne pas viser des ordinateurs surpuissants dédiés à d’autres activités hors du cadre professionnel (comme les ordinateurs de gaming).
Pour conclure, grâce à toutes ces pratiques, vous pouvez réduire considérablement et légalement vos impôts.
Une fois que vous comprenez la distinction entre les différents impôts, vous avez les principales cartes en main pour gérer comme il se doit votre fiscalité.
N’hésitez pas à jouer avec les règles du jeu, mais ne franchissez jamais la ligne rouge, sous peine de graves sanctions.
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